mercredi 31 décembre 2008

LE FILS DU PAUVRE


Ecrivain, ancien instituteur
Mouloud Feraoun
1913 (Tizi-Hibel) - 1962 (Alger)
Publié le jeudi 1er février 2007

Mouloud Feraoun est né le 8 mars 1913 dans une famille modeste de paysans, au village de Tizi Hibel des Ath Douala, dans la wilaya de Tizi Ouzou. C’est dans son village natal qu’il reçut les rudiments de l’instruction avant d’obtenir, en 1928, une bourse pour le collège de Tizi Ouzou et d’être reçu, en 1932, au concours d’entrée à l’Ecole normale de Bouzaréah (Alger) où il rencontre Emmanuel Roblès.

À partir de 1935, il sera instituteur puis directeur d’école avant de devenir Inspecteur des Centres Sociaux à Château-Royal près de Ben-Aknoun en 1960. C’est là qu’il sera méthodiquement assassiné par balles avec cinq de ses collègues le 15 mars 1962 par un commando de l’OAS. À la fin des années 1930, une fois son installation dans la vie accomplie, il entame la rédaction de son premier roman "Le fils du pauvre". Mais l’écriture en est laborieuse, car il ne l’achève qu’en 1948. À cette époque, il retrouve Emmanuel Roblès, mais n’ose lui présenter son manuscrit et publie finalement son roman à compte d’auteur en 1950. Il connaît alors la consécration avec l’obtention du Prix littéraire de la ville d’Alger. C’est la première fois qu’un auteur non européen le reçoit. En 1954, ce roman est réédité au Seuil, où travaille Emmanuel Roblès, et devient un des livres les plus lus de la littérature nord-africaine.

Depuis le 12 décembre 2001, une salle du ministère français de l’Éducation nationale (au 101, rue de Grenelle) portant sur son fronton les noms de Max Marchad et Mouloud Feraoun est dédiée aux six inspecteurs des services sociaux. Sur une plaque aposée à l’entrée de la Salle, il est écrit : "Assassinés dans l’exercice de leurs fonctions, le 15 mars 1962 à Alger, victimes de leurs engagements pour les valeurs de la République et pour l’indépendance de l’Algérie dans une relation fraternelle avec la France".

Œuvres principales :
— Le fils du pauvre
— La terre et le sang
— Les chemins qui montent
— Journal
— Jour de Kabylie

article paru sur:
http://www.yennayer.fr

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