Bandit d'honneur, il a défrayé la chronique à la fin du XIXe siècle, dans la région de Yakouren, du Tamgout et de l'Akfadou. Les registres d'état-civil
indiquent qu'Arezki Lbachir (1) est né « vers 1859 » à Bou-Hini. Lors de son arrestation à la fin de l'année 1893, il avait « peut-être quarante ans » (Violard, p. 146). Il est le fils de El Bachir ou Ali Naït Ali et de Tassadit Tadjibat ; il appartient à la tribu des Aït-Ghobri. Chanson Hommage à Arezki Lbachir sγur Ali Ideflawen En dehors des documents d'état-civil (2), les informations écrites les plus précises à son sujet sont rapportées par Emile Violard dans ses deux ouvrages (3) (1895 et 1895/1898) qu'il a sans doute écrits entre la
fin 1893 et 1894, au moment du démantèlement du groupe d'Arezki Lbachir et de celui de Abdoun*. L’auteur, qui a enquêté sur le terrain et a rencontré Arezki dans sa prison de Tizi-Ouzou, a une position très critique vis-à-vis de l'administration coloniale. Son ouvrage Le banditisme en Kabylie (1895) est la source principale (4) de la présente notice. Arezki Lbachir a dû, de son vivant déjà, entrer dans la légende puisque Violard éprouve le besoin de préciser : « Je ne rapporterai, ici, que les anecdotes dont j'ai, sur les lieux mêmes, vérifié l'authenticité » (p. 123). Les longues pages que lui consacre Violard révèlent un personnage aux multiples facettes.
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