dimanche 15 août 2010

Poésie quand tu nous tiens !

«Tafaska Nweqdar » c’est aussi une circonstance pour déclamer la poésie. Les organisateurs ont très bien réussi le 1er concours de poésie. 10 auteurs, venus de différentes régions de Kabylie, ont déclamé leurs poèmes. Le jury est composé de trois poètes, Belaid Messaoudène, Mouloud Ait Hamou et le Grand Abdennabi Oularbi. Ce dernier n’est autre qu’un ancien compagnon de Lounis Ait Menguellet. L’objectif de cette rencontre, selon les organisateurs est de promouvoir «aswir» ou le niveau de la poésie et de la langue berbère.
Les 10 candidats rentrés en lice ont été notés à base du thème choisi, du montage du poème, de la diction, de l’utilisation de la langue et la manière de présenter le texte.
La jeune Salima D. du village Tahachat  de la localité des Ouacifs  a réussi à suspendre l’assistance à ses lèvres. «Taous Amrouche est ressuscitée aujourd’hui», a déclaré un vieux poète.
C’est  une lycéenne de 17 ans qui aime la poésie depuis son enfance. Elle a appris par cœur les chansons d’Ait Menguellet, Matoub Lounes, Zedek Mouloud et Si Moh. Ses poètes préférés ?   Nizar Qabbani et Djebran Khelil djebran.
La deuxième place est revenue à L’Hadj Lyazid suivi de Mohand Arab H. La poétesse du village, Halima Ait Ali Toudert a occupé la quatrième place. Pour ce qui est des thèmes traités, les pensées des professionnels de la rime ont été pour la nostalgie, pour l’enfance, la culture amazigh, mais aussi pour l’amour déclamé par presque tous les candidats.
Il y avait également des hommages à la femme kabyle à Djaout et à Kamel Hammadi. 

Abbas A. H.

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