dimanche 15 août 2010

«Bienvenue» au magot, adieu les récoltes

La fête de «Tafaska Nweqdar ne fait pas oublier aux habitants de la région leurs déboires avec leur…ennemi : le singe Magot. Il est partout,  dans les champs, dans les ruelles du village, à l’intérieur des maisons inhabitées et sur tous les toits. Les villageois, à leur tête, le vieux  Ali B., ne savent plus où donner de la tête. «Non seulement, ces singes saccagent tous nos arbres fruitiers, nos oliviers et nos récoltes, mais ils représentent aussi un danger pour la population», observe un habitant.
La surpopulation est due à l’interdiction des fusils de chasse durant les années 90 qui a depuis, empêché toute battue, mais aussi au fait que ce primate est désormais une espèce protégée. 
Aujourd’hui, toute la population de Tala N’tazert et des villages environnants se sent menacée par cette présence massive d’autant que certains de ces primates malades transmettent la galle. Autre inconvénient de leur présence : ils arrachent même les tuiles des maisons et les balancent rageusement dans les ruelles.
Malgré les différentes requêtes auprès de toutes les instances locales, à leurs tête, le parc national de Djurdjura rien n’a été fait face à cette à cette, invasion.
Les responsables locaux «s’en lavent les mains» : «le singe magot est une race protégée », rappelle un élu. Mais cela constitue un véritable dilemme pour les citoyens qui lancent un appel aux pouvoirs publics  pour trouver une solution.

ABBAS  A.H

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