lundi 21 juin 2010

soldat français en kabylie 10

Et que dire de ce tableau qui s’est incrusté dans ma cervelle telle une effigie qui ronge mes neurones, que dire de ces sourires innocents, une rencontre fortuite que j’ai capté pour les souvenirs de ceux qui veulent
oublier. C’est un état de fait retrouvé ainsi, et je n y peux rien faire que immortaliser ces instants afin que tout le monde sache que ce peuple est digne de respect. On apprend ici à la fille d’être femme dés son jeune âge, on lui apprend à être un moyen de transport et l’objet de son jouet est une cruche lourde qu’elle devra remplir d’eau de la fontaine située généralement en contre bas des villages. Si l’autre est squelettique, elle est tout simplement belle dans sa misère, il y a rien à manger dans ce monde de tristesse que nous colonisons. Elles sont aussi pieds nus mais la peau de leur pieds est plus dure que les semelles de nos godas, elles ne tombent jamais en escaladant les chemins de chèvres qui les mènent vers les champs. Dans ces ruelles poussiéreuses en plein été j’ai rencontré encore une autre fois la joie dans la misère ceci est bien la nature kabyle.

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